SES VERTUS LES PLUS NOBLES
Intelligent
Virtuose
Comédien
Attractif
Perspicace
Fureteur
Pragmatique
Taquin
Opiniâtre
Excellent cuisinier


SES VICES LES PLUS VILS
Condescendant
Libertin
Manipulateur
Rogue
Présomptueux
Décontracté
Dissident
Frivole
Imperceptiblement sensible, voire écorché
Solitaire / Indépendant
Égoïste
Tourmenté

The blood is on your hands

YOU SHALL BE ASHAMED

“   Toi, qui a vu le jour dans le sang et la douleur, qui a volé une vie aimée en échange de la tienne, tu auras la force de cent hommes et la sagesse unique au bout de ton glaive. Tu seras le feu, la foudre et la tempête.  Digne de mon nom et tous ceux qui nous ont précédés, tu te tiendras debout quand le ciel se brisera en mille éclats de voix. Sourd aux suppliques de ceux qui n’ont que trop peu d’honneur, tu te dresseras et, s’il le faut, tomberas même au combat, toi, l’impétueux soldat, divin esclave du Beau et du Juste.

Tu seras mon titre, tu seras mon sang sur cette terre et dans l’au-delà, quand mon temps aura touché à sa fin. Tu ne connaîtras ni la peur, ni ses dangers. Tu porteras le titre de héros au nom immaculé. Tombé sept fois, relevé huit, toi le colosse d’or, tu symboliseras la fierté de toute une existence. Tes ennemis trembleront à ta simple évocation et fuiront en voyant se profiler à l’horizon l’acre couleur de ta chevelure, semblable à l’oiseau funeste.

Craint comme la peste et adoré comme un dieu, tu seras le chevalier au service du peuple, le bouclier du monde des hommes, le dernier rempart à l’ignorance. Armé comme un guerrier de la Mesure, tu aimeras sans folie et seras haï sans rancœur. Alors la Fortune, les Dieux, la Chance et la Victoire te seront à tout jamais soumis.

Pour ce jour et le reste de ta vie.  ”

 
“  Ses parents ont toujours endossé le rôle de parfaits marionnettistes. Des filaments ont été accrochés aux organes de leur unique pantin pour en contrôler et le cœur, et l’esprit en conformité à la coutume immuable qui perdure au sein des familles issues de la demeure belliqueuse des Combattants.

De part ce fait, Thadès évolue dans le calcaire même de la vindicte : n'ayant connu que la vaillance, les actes directs, la pulsation du battant, le ventricule qui, avec une longue et égale férocité, se jette la gueule dehors sur tout ce qui se meut et tout ce qui est proie... il y a alors dans la noblesse de son allure, l’arrogance des biens nés, la duplicité néfaste d’un diable et la rage insensée d’un homme sans racine ni mémoire. Néfaste en bien des points, il ne craint ni le mal ni le sang qui s’écoule et laisse échapper la vie le long de sa peau immaculée, presque translucide. Sa détermination est sans faille et au sein de son regard impétueux, d’un bronze comparable à la toison de chevaux altiers qui se refusent à devenir montures, brille la pénétrante étincelle du guerrier qui ne recule devant rien.

Bannissant douceur et mièvreries, sur sa stature altière ronronne l'orgueil du Bafoué, et en son for l'enfant anéanti engagé dans une joute destructrice contre sa nature propre. Thadès fut la victime désigné d’attentes paternelles irréalistes, et de cette mascarade ne résulte plus que l'abyssale sensation d'être l'outsider unanime, l'Illusion personnifiée d'une existence erronée. La plus terrible des créatures qu’il m’ait été donné de voir et de connaitre.

Il n’a rien de chevaleresque, c’est une aberration de fer, un instrument cruel et apocalyptique qui, sous le glas de la quintessence, n’a jamais appris les sentiments, farouche dans ses colères comme dans ses amours. Ses pulsions d’anéantissement sont à l’image d’un gouffre sans fin : tout, tout de suite, toujours plus vite, toujours plus fort, ce démiurge de félonie voudrait vivre un millier de vies dans une seule. Il lui faut goûter à la modération et à l’absence de tempête. Cependant, je vois son déchaînement et je crains son courroux. Le ciel sera le premier témoin de son ascension fulgurante ou de sa descente dans les abysses de la perdition.

Je le vois, je le sens.  ”


“   Des cieux tourmentés et dilacérées de plaies smaragdines, la bête est tombée : celle que l'on vagit dans les glaviots d'anathèmes, celle que l'on abomine, que l'on prohibe. Savez-vous ? L'ombre profané ayant vécu par le feu a dû payer le prix de ses incendies par un brasier qui aurait pu incinérer son âme.

L’ennemi provoqué dans l’ultime but de satisfaire un égo trop avide aura eu raison du flamboyant chevalier. Entre ses paumes moites qui avaient lâché le glaive dans l’ébriété meurtrière d'une soudaine frénésie, pulsa le corps ferreux d'un autre, au sein même de sa jambe. A ce moment précis, Thadès sembla statufié dans sa torpeur sanguinolente, sculpté en une belle idole morbide dont les entrailles essayaient de s'échapper. Le funeste sort s'accouda sur ses épaules et j'ai vu son corps choir à terre, sa chair vociférant, criant à gorge déployée pour qu'il cesse la torture, vibrant frénétiquement sous l’action de funestes soubresauts de douleurs.

J'ai vu, sous la base de cet illustre Profanateur, se formait une nappe, et à mesure que le sol rougeoya, son teint blêmit. Ses cris inhumains ont transpercé le champ de bataille improvisé, implorant la Mort, refusant de vivre après avoir connu le déshonneur de la défaite. Mais au cruel rejet de l’ennemi, le sang a fondu dans les larmes et les terribles années, vécues avec rage, se sont évanouies dans un râle d’agonie. Puis le monstre enchaîné a capitulé, déposant les armes aux pieds de son existence sacrifiée pour des rêves inaccessibles.

Et désormais qu'il n'est plus qu'un fantôme sans saveur, il porte une béquille, symbole du deuil de ce combat perdu, comme la trace d’un dernier souvenir ineffable des démons de ses émois, Némésis des limbes dans lesquelles il sombre, lentement, doucement.

On raconte qu'il a tout perdu, même l'honneur.  ”


Impossible de ne point trouver d’âme plus noble que celle du vieux Thadès ! Lequel musse au creux de ses entrailles un cœur d’or qu’il n’est point ardu à déterrer si on passe outre sa légendaire frivolité. D’un flegme qui tire ses racines d’une illustre sapience, il est toujours bon d’échanger avec lui quand bien même ce dernier se terre sous un amoncellement de besognes diverses dû à son métier n'étant guère de tout repos. Car, sa clairvoyance saura être d’une bonne aide dans vos heures les plus sombres comme son altruisme fera de lui un ami de grande valeur.

Personnage sobre et simple, il est de ces êtres qui se complaisent dans un environnement modeste et sans artifice, et qui trouveront toujours leur bonheur dans les petites choses de la vie. Un homme bon, je vous l'assure !

Ou du moins, le prétend-t-il.

Nous demandons un minimum de 30 lignes pour l'histoire de votre personnage. Vous pouvez vous aider du concept de Premium Ignis, afin de vous aider dans votre récit. N'oubliez pas de nous décrire ce jour où vous avez rencontré votre dragon pour la première fois. N'oubliez pas que votre personnage n'est pas obligé d'être né à Ignopolis. Si vous décidez de vous inventer un village avoisinant, n'oubliez pas de le décrire brièvement pour nous permettre de nous mettre dans le contexte. Aussi, expliquez-nous pour quelle raison votre personnage a opté pour cette maison (groupe).

“   Son orbe désincarné hante encore mes nuits de solitude. Enfermé entre quatre murs de misère, son nom résonne plus terrible encore que la peine rendue. La réputation qui la précède n’est qu’une douceur amère face à la réalité. On le dit glaciale, on le dit impassible, on le dit « Incorruptible ». Mais la vérité je la connais. Sa raison ni ne vacille ni ne tangue. Je l’ai vu, plus effrayant encore qu’une divinité rédemptrice, il se tient à la place du juge suprême.

Sa haute stature est aussi droite que ses principes inflexibles, rutilante de coloris si vif qu'ont le crut d'abord sertis de pierreries, cependant c'est la noirceur de la mer nocturne qui ruisselle sur ses flancs, s'avivant de risées et de remous vermeil. ”


“   Cœur spongieux derrière un sourire camouflage, faciès aux masques prérequis qui facilement s'y apposent. Sentiments mousseux déferlant, rapidement maîtrisés derrière des traits neutres dont la ligne d’horizon ne donne l’ombre d’aucune pensée profonde. Perfection du geste, simplicité de son interprétation pour un décryptage impossible de ses véritables intentions. C’est un art que tu manie avec dextérité que celui du mensonge, Thadès. La faculté de dire l’inverse de ce que tu penses, la science compliquée des apparences. Passions contenues, le démon lui-même possédé par une tranquillité divine. La capacité d’adaptation d’un animal social, celui que le prédateur de la bienséance n’attrape jamais, le survivant ultime à la doctrine.

Cela te semble toutefois préservation que de mentir, que de farder l'âpre vérité – est-on mauvais parce que l'on ment, parce que l'on simule ? Les mots aussi ont des hideurs, de celles qui  ne sont habilitées qu'à blesser ; qui jamais ne font le bien commun, la générale satisfaction. En est-il de même pour les sourires ? Y a-t-il des sourires fondamentalement méchants et délétères, qui se doivent d'être réprimés, avant qu'ils ne remontent douloureusement les parois de la gorge et n'atteignent la bouche ?

Te souviens-tu de cette première fois, celle où tu as commencé à regarder un peu plus haut que de raison vers le sommet ? Il y a quelque chose de conscient dans la manière dont tu t’es construit, des fondations peut-être un peu malsaines : l’inconscient accorde au moins le droit à l’erreur. Et pourtant ton évolution t’as semblé si naturelle, pareil à un ver découvrant qu’il peut devenir un papillon s’il travaille dur à l’érection de son cocon. Intelligence d’adaptation, tu as déduit que gravir les échelons était la solution, néanmoins tu as failli, et de cet échec en résulte un cœur brisé, celui d’un enfant pour toujours, suffisamment en miettes pour en récolter une réaction tout aussi infantile.

La vengeance, l’amère rancune, un être capricieux qui ne veut paradoxalement pas se plier aux lois du monde qu’il mimique. De ton indifférence est née le dédain, de ton amour la haine. Triste gâchis d’un être fait pour tant de sentiments, générosité sensitive mise à la porte et sous clé, retour aux sources d'une fausse indifférence. Tu ne recule devant rien et c’est ce qui lentement a rongé le meilleur de toi-même. Lorsque tu as commis l’irréparable, cette autre première et dernière fois, tu es devenu ce Mr impétueux, impérial. Ce Mr respecté, ce Mr polémiqué auquel répond un meurtrier.

Oui tu as gagné, oui tu as mérité ta métamorphose. Mais dis-moi, est-ce que cela en valait la peine ? N'est-ce pas, Thadès, qu'il est dur d'être vrai ? Tu es le gage ambulant de tes allégations – ne grimes-tu pas, par exemple, le volcan pétulant de ton allant pour ta sœur défunte ? Ne fais-tu pas de tes pleurs et de la nuit moribonde les seuls témoins de la puissance de tes élans, de ta passion inassouvie ? Seras-tu donc cadavre avant d'avoir été véritable ?

Certes, demeures-tu un parfait menteur, mais tu ne peux te mentir à toi-même. ”


“   Les gens ne font pas votre connaissance - ils rentrent dans votre vie. Ils y entrent parfois avec une parole ou avec un regard. Parfois avec un sourire qui précède un mot. Ils y entrent paisiblement, ou soudainement ; ils y entrent après de longues attentes ou inopinément. J'étais entré dans la vie de Thadès avec pertes et fracas. J'y étais entré par la fracture d'une porte fermée, enfoncée d'un immense coup de poing.

Je répandrais ma bile, mon sang et ma salive au plus près de son cœur, je ferais de sa peau un enfer, j’y nicherais ma gangrène pour lui sucer les os d’une langue de papier de verre. je tordrais ses fibres jusqu’à les pourfendre. En intraveineuse, corps étranger dans son corps, je serais le cor de sa mort. Je repiquerais ses veines là où le sang s’assèche, je ferais des friches de son crâne, je déplacerais ses organes dans des alcôves humides.

Quand il ne sera plus qu’une vaste pagaille de chair, je mettrais ses artères dehors pour qu’elles irriguent le vide, je couperais les liens pour qu'il n'ait plus de sens, je démembrerais jusqu’aux bouts de ses doigts.

Alors tremble futile mortel, car je serais le Ragnarök du panthéon de tes émotions. ”

Âge • Je le dirais pas  
Prénom ou pseudo • Ruthless
Comment as-tu connu le forum ? • C'est le chantage et la pub de Beatriz qui m'a ramenée ici  
Code du règlement • Ok par Pààm